La « Jeanne » s’offre une pointe de vitesse à plus de 30,5 noeuds

Le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc aura terminé son dernier tour du monde le 27 mai. Depuis son entrée en service, en 1964, ce mythique bâtiment-école de la Marine nationale aura parcouru l’équivalent de neuf fois la distance de la terre à la lune, soit 1,8 millions de milles nautiques, formé 6.000 officiers de marine.

Au-delà de ces données, la Jeanne d’Arc aura représenté la France partout dans le monde, que ce soit par ses escales dans des ports étrangers ou par le biais d’opérations militaires et humanitaires.

Quoi qu’il en soit, avec la fin de sa dernière mission, commencée le 2 décembre dernier, une page de l’histoire de la marine française va se refermer une fois que la « Jeanne » viendra s’amarrer au quai Malbert du port de commerce de Brest.

Mais avant de refermer son livre de bord, et alors qu’elle avait mis le cap sur Saint-Malo après avoir fait escale à Rouen, sa ville marraine et remonté la Seine, la Jeanne s’est offert une pointe de vitesse à plus de 30,5 noeuds (56 km/h), dans la nuit du 25 au 26 mai, à 2 heures du matin. Une première depuis une dizaine d’années étant donné que pour économiser son potentiel, il n’était pas question de faire tourner simultanément ses quatre chaudières.

Photo : Le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc (c) Marine nationale

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