Une enquête de gendarmerie provoque l’émoi de parents d’élèves

« Qui vole un oeuf vole un boeuf » dit le proverbe. Et en l’occurrence, l’oeuf est une cagnotte de la tombola de l’école primaire de Saint-Jean d’Assé, une commune d’un millier d’habitants, près du Mans (Sarthe).

Ainsi, le 7 mai dernier, une somme de 250 euros environ a été dérobée dans une classe de CM2 de cette école. Sur les conseils des gendarmes, le jour même du vol, les enseignants ont alors effectué une palpation des élèves, sans aller jusqu’à la fouille complète toutefois, et vérifié leurs cartables et casiers.

Cette opération n’ayant rien donné, les gendarmes se sont rendus à cette école, dès le lundi suivant et sans en avertir les enseignants, pour informer les élèves qu’une plainte avait été déposée et qu’elle serait retirée dans le cas où « la somme complète était rapportée avant la fin de la semaine », indique un courrier adressé aux parents. Sinon, les militaires ont prévenu qu’ils prendraient les empreintes digitales des enfants à partir du 17 mai.

Seulement voilà, cela a suscité un certain émoi dans le village. La perspective d’une prise d’empreinte étant sans doute « traumatisante », s’il est permis de faire un peu d’ironie au sujet de cette affaire. Du coup, la direction de l’école a organisé une réunion entre les gendarmes et les parents d’élèves pour « expliquer le déroulement de l’enquête et dédramatiser l’affaire », ont expliqué les militaires.

Cela étant, l’inspecteur d’académie de la Sarthe semble prendre cette affaire comme elle doit l’être. « La recherche de la vérité, ça reste une valeur qu’on peut travailler à l’école » a-t-il déclaré, selon l’Agence France Presse.

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