Des militants anti-nucléaires ont pénétré dans la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan

Le 3 avril a été la journée européenne d’action contre les armes nucléaires. Pour exprimer son opposition à la force de frappe française, le collectif « Non au missile M51 » (en rapport avec le nom du nouvel engin balistique qui doit équiper les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la FOST), a organisé des manifestations devant les installations militaires de l’Hexagone ayant un rapport avec la dissuasion.

Ainsi, des militants se sont rassemblés devant le siège de la Force océanique stratégique à Brest pendant que d’autres, appartenant à l’association « Jeûne et vigilance » se sont retrouvés devant le ministère de la Défense à Paris.

Mais c’est à Mont-de-Marsan où ces militants anti-nucléaire ont réalisé leur principal coup d’éclat. En effet, 13 d’entre eux ont réussi à pénétrer à l’intérieur de la base aérienne 118, la première à avoir mis en oeuvre l’arme nucléaire, pour se livrer à une « inspection citoyenne ».

Mais selon le lieutenant-colonel Vieil, chef du soutien opérationnel de la base Colonel Rozanoff, ces activistes n’ont pas eu l’occasion d’aller bien loin : après avoir franchi la clôture d’enceinte, ils ont été immédiatement interpellés par les militaires et confiés à la gendarmerie.

Pour cette intrusion, certains d’entre eux risquent des poursuites pénales. Cela étant, ils ont tous été relâchés un peu plus tard.

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