La Royal Air Force réduit sa commande d’A400M

Pour sauver le programme d’avion de transport militaire A400M, les sept Etats clients à l’origine de ce projet se sont entendus pour verser 3,5 milliards d’euros à EADS afin de combler une partie des surcoûts générés par les difficultés rencontrées lors du développement de l’appareil.

Outre des avances remboursables gagées sur les exportations probables de l’A400M, les clients ont accepté une hausse du prix unitaire de l’appareil. Pour la financer, certains ont accepté de mettre la main au portefeuille, d’autres ont préféré réduire le nombre d’exemplaires commandés initialement pour le même prix. Et c’est notamment le cas du Royaume-Uni.

« La contribution britannique à cet investissement supplémentaire sera réalisé en réduisant le nombre d’avions devant être livrés à la RAF, pour que nous respections notre budget existant » a ainsi confirmé, le 29 mars, Bob Ainsworth, le ministre de la Défense. « Cela représente une réduction maximum de trois appareils par rapport à la commande initiale de 25 avions » a-t-il expliqué.

Le choix de Londres de baisser le nombre d’A400M commandés n’est pas celui qu’a fait Paris. En effet, la France a maintenu son achat initial de 50 appareils. Le premier exemplaire devrait être livré à l’armée de l’Air au début de l’année 2013 et le dernier, en 2024, ce qui suppose une prolongation des C160 Transall jusqu’en 2018 et la commande de 8 Casa CN235 supplémentaires.

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