Les tensions israélo-palestiniennes « sapent » les intérêts américains au Proche-Orient, selon Robert Gates

Depuis l’annonce de la construction de 1.600 logements à Jérusalem-est, un quartier arabe annexé en 1967 par les Israël au moment où les Etats-Unis faisait part du lancement de discussions indirectes sous l’égide de leur représentant dans la région, George Mitchell, entre Israéliens et Palestiniens, les relations entre les deux pays se sont passablement tendues.

Aussi, pour le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, le bloquage des pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne « sape les intérêts américains en matière de sécurité nationale dans la région ». C’est en tout les cas ce qu’il a exprimé lors d’une conférence de presse donnée le 24 mars.

« L’absence de progrès dans les négociations de paix au Moyen-Orient est exploitée par nos adversaires dans la région » a-t-il ajouté.

Les propos de Robert Gates rejoignent ceux que le général David Petraeus, le chef du CentCom, le commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, a tenus le 17 mars dernier.

Pour l’officier américain, qui a été à l’origine du rétablissement de la situation en Irak à partir de 2007, la politique israélienne, et notamment la reprise de la colonisation à Jérusalem-Est, porte atteinte aux initiatives américaines au Moyen-Orient.

« La colère arabe à propos de la situation en Palestine limite la profondeur et la solidité des partenariats entre les Etats-Unis et les gouvernements et les populations de la région » a-t-il ainsi déclaré lors d’une audition devant la Commission des armées du Sénat américain.

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