La gendarmerie recrute tout en diminuant ses effectifs

Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a détaillé, le 2 novembre, devant la commission élargie de l’Assemblée nationale, le projet de budget pour l’année 2010 au titre de la « mission sécurité ».

Ainsi, ce sont 16,4 milliards d’euros qu’il est prévu de dépenser lors du prochain exercice, ce qui correspond à une hausse de 1,28% par rapport à 2009. Cette somme se divise en deux parties : 8,7 milliards d’euros seront alloués à la Police nationale tandis que la Gendarmerie, passée sous la responsabilité du ministère de l’Interieur tout en gardant sa spécificité militaire, pourra compter sur une enveloppe de 7,6 milliards.

Selon le ministre, ce budget permettra de recruter 6.514 candidats, dont « 315 officiers, 1.243 sous-officiers, 3.840 gendarmes adjoints volontaires et 1.116 personnels administratifs, techniques et scientifiques ». La gendarmerie paraît mieux lotie que la police puisque cette dernière sera autorisée à recruter 4.240 personnels.

Mais dans le même temps, et Révision générale des politiques publiques (RGPP) oblige, ces recrutements s’accompagneront d’une réduction des effectifs globaux. Ainsi, selon Michel Diefenbacher, le rapporteur pour avis de la commission des Finances, la police et la gendarmerie perdront respectivement 1.390 et 1.354 postes.

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