Courrier piégé pour les gendarmes

Que contenait l’enveloppe ouverte par un gendarme de la Meilleraye-de-Bretagne en Loire-Atlantique, le 13 octobre au matin? En tout les cas, elle aura eu pour effet de provoquer un malaise chez le militaire, qui a néanmoins la présence d’esprit d’appeler les secours et de dire à ses collègues de se méfier du courrier qu’il venait d’ouvrir.

Le gendarme n’a pas été le seul a être incommodé par l’enveloppe suspecte : les trois pompiers venus lui porter assistance se sont également sentis mal. L’état de santé de ces quatres personnes n’inspirait plus d’inquiètude quelques heures après l’incident.

Cela étant, les pompiers ont dépêché les grands moyens sur place. Ainsi, la Cellule mobile d’intervention chimique (CMIC) ainsi qu’un hélicoptère de la sécurité civile, venu de Nogent-le-Rotrou, ont été mobilisés.

Selon les premières analyses de la substance présente dans l’enveloppe, il s’agirait d’une mixture de plusieurs « produits chimiques volatiles et organiques » irritants. Le courrier a été confié à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Rosny-sous-Bois pour déterminer précisément les composants employés par le « corbeau ».

L’enquête a été confiée à la section de recherches d’Angers. Selon les premiers éléments disponibles, en plus des substances toxiques, l’enveloppe contenait une feuille pliée en quatre, sur laquelle auraient été écrits des mots sans réelle signification. Quoi qu’il en soit, son auteur, si jamais il est retrouvé, risque une peine de cinq ans de prison et une amende de 75.000 euros pour « violence sur un membre de la force publique ».

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