La Marine nationale réduit les frais de maintenance pour ses navires

Les dépenses liées à l’entretien des bâtiments de la Marine nationale vont être réduites au cours des prochaines années. Il y a deux raisons essentielles à cela : d’une part, ses navires les plus âgés vont être retirés du service et, d’autre part, la flotte mise en ligne sera moins importante que par le passé, conséquence de l’application des recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

Ainsi, la Royale vient de renouveller ses contrats de maintien en condition opérationnelle (MCO) de ses navires. Sans surprise, c’est DCNS qui se taille la part du lion, avec un accord d’un montant global de 310 millions d’euros étalés sur 6 ans. Les précédents contrats d’entretien s’élevaient à 260 millions sur 3 ans.

Le constructeur naval français aura ainsi la charge des 22 frégates et avisos de la Marine nationale, ainsi que du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc avant son retrait définitif du service. Ce premier contrat s’éleve à 256 millions d’euros. DCNS s’est aussi adjugé le second lot, qui porte sur l’entretien des bâtiments de projection et de commandement (BPC) et les transports de chalands et de débarquement (TCD) pendant quatre ans et demi, pour plus de 50 millions d’euros. Enfin, le bâtiment de mesure Monge, utilisé par la Direction générale de l’armement (DGA) mais armé par la Marine nationale, passera aussi entre les mains des techniciens de DCNS pendant 6 ans et demi.

En revanche, la maintenance des pétroliers ravitailleurs aux chantiers navals de STX France, à Saint-Nazaire et celle des quatre voiliers en bois de la Marine avait été confiée aux chantiers navals de Guip et Navtis en 2008.

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