4000 soldats américains vont quitter l’Irak

Pendant que la Maison Blanche étudie l’option d’envoyer de nouveaux renforts militaires en Afghanistan pour mettre en oeuvre la stratégie préconisée par le général McChrystal, le commandant de la Force internationale d’assistance à la Sécurité (ISAF), l’armée américaine poursuit so désengagement d’Irak.

Selon le calendrier fixé par le président Obama, la fin de la mission de combat des militaires américains est prévue pour le 31 août 2010. Seule une force de 30.000 à 50.000 soldats devrait être maintenue à cette issue pour assurer la formation et le soutien de l’armée irakienne.

Mais pour le moment, ce sont 4.000 militaires américains qui vont quitter l’Irak au cours du mois d’octobre. C’est en tout les cas ce qu’a annoncé le général Ray Odierno, le commandant des forces américaines en Irak, dans un rapport établi pour les besoins d’une audition devant la Commission des Forces armées de la Chambre des représentants.

« Nous avons 124.000 hommes et 11 équipes de combat opérant aujourd’hui en Irak. D’ici la fin d’octobre, nous serons revenus à 120.000 » a écrit le génértal Odierno.

Ce dernier estime que le retrait des forces combattantes américaines se fait dans les temps. Déjà, sur les 400 bases occupées jusqu’alors, plus de cent ont été soit fermée, soit rendue aux Irakiens.

Par ailleurs, ce désengagement va de pair avec une réduction des sous-traitants employés dans le pays par le Pentagone. De 149.000 en janvier, leur nombre s’élève actuellement à 115.000, ce qui permet à l’armée américaine d’économiser 440 millions de dollars.

Quant à l’avenir de l’Irak sur le plan sécuritaire, le général Odierno se montre très prudent. Si, globalement, des progrès ont été enregistrés, il n’en reste pas moins que des ferments de tensions persistent.

Le terrorisme n’a pas disparu et cela va même jusqu’à brouiller les relations entre Badgad et Damas, le gouvernement irakien accusant son homologue syrien de laisser s’infiltrer par son territoire les terroristes qui viennent commettre des attentats en Irak. Enfin, les tensions communautaires, notamment entre arabes et kurdes et les élections qui seront oragnisées en janvier prochain restent « des menaces à la stabilité du pays ».

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