Accusation de racisme chez les gendarmes mobiles de Versailles-Satory

Six gendarmes mobiles du groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Versailles-Satory ont accusé leur hiérarchie de racisme et de discrimination, dans un courrier envoyé ce 25 septembre à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) .

Selon leurs propos, ils auraient été traités de « bougnoules » ou de « nègres » et auraient subi des humiliations de la part de quelques cadres de leur unité.

Un de leurs capitaines auraient même eu une attitude inconvenante à l’égard de deux gendarmes de confession musulmane, en les obligeant à boire de l’alcool alors que leur religion leur en interdit la consommation. Selon la Gendarmerie nationale, cet officier a déjà été « lourdement sanctionné ».

Ces six militaires se plaignent également de notations administratives sous évaluées par rapport à celles des nouvelles recrues.

Par ailleurs, à la mi-novembre, le GBGM de Versailles-Satory fournira une partie des effectifs du contingent de la Gendarmerie nationale qui sera déployé en Afghanistan afin de former les forces de sécurités afghanes.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]