Un militaire de Tarbes se tue lors d’un saut en parachute

Un caporal-chef du 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste (RAP) de Tarbes s’est tué, mardi 11 août, lors d’un saut en parachute. L’accident ne s’est pas produit pendant un exercice militaire mais dans le cadre de l’école de parachutisme de Bouloc où la victime exerçait la fonction de moniteur depuis trois mois.

Le militaire, âgé de 34 ans, devait filmer à l’aide d’une caméra fixé sur son casque, la chute libre d’un tandem. Apparemment, le saut, commencé à 4.000 mètres d’altitude, se serait bien passé, le parachute du moniteur s’étant ouvert correctement. Seulement, c’est au cours de la phase d’atterrissage que le parachutiste du 35e RAP a trouvé la mort.

Doté d’une solide expérience de plus de 10 ans dans le domaine du parachutisme, le caporal-chef Arnaud Paramelle devait prochainement quitter le service actif et préparait activement sa reconversion en passant un brevet d’éducateur sportif.

Une enquête de la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelsarrasin, aidée par un technicien en investigation criminelle (Tic), a été ouverte pour éclaircir les circonstances du drame.

Cette année, le 35e RAP a été endeuillé une première fois, le 11 février, avec la mort, du capitaine Patrice Sonzogni, un officier exemplaire de cette unité, alors en mission en Afghanistan dans le cadre OMLT (Operational Mentoring Liaison Team).

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