Vidéo : Le Système de drone tactique intérimaire en action

Environ 550 militaires américains et français du BATFRA deKaboul ont appuyé 200 soldats de l’armée nationale afghane lors d’une opération d’envergure menée du 1er au 4 juin dans la vallée d’Uzbeen.

Appelée Bloodhound, cette mission, conduite par le Regional Command Capital (RC-C) en collaboration avec le Regional Command East (RC-E), a eu pour objectif de sécuriser la région et d’y marquer la présence des forces gouvernementales de sécurité et de cella de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF).

Plusieurs accrochages ont eu lieu avec les insurgés, qui ont perdu au moins 9 hommes. Le détachement de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), composé par 2 équipes interarmées d’une dizaine de militaires, a découvert pas moins de 5 caches d’armes et de munitions qui contenaient des armes légères, 160 obus divers et des grandes.

Au cours de cette opération, le système de drone tactique intérimaire (SDTI) a été sollicité pour effectuer des reconnaissances aériennes de la zone. Catapulté à partir d’un camion lanceur, le drone tactique envoie en temps réel des images prises grâce à ses deux caméras (1 optique et 1 infrarouge) à une station de contrôle chargées de les traiter et de le retransmettre vers les postes de commandement.

Le drone a une autonomie d’environ 5 heures – cela dépend en fait des conditions météorologiques – et peut voler jusqu’à 3.500 m d’altitude, à une vitesse de 180 km/h. Une fois sa mission effectuée, l’engin revient sur la terre ferme à l’aide de parachutes et de coussins gonflables.

Le SDTI a été déployé en Afghanistan depuis octobre 2008. Il est mis en oeuvre par une section du 61e régiment d’Artillerie de Chaumont, à partir de la base avancée (FOB) de Tora.

Les images qui suivent ont été prises par un drone SDTI lors de l’opération Bloodhound :

Note : Les militaires français se sont une nouvelle illustrés au cours de l’opération « Britany Tiger », le 13 juin dernier. Cette fois, ce sont des soldats du GTIA Kapisa qui ont été sollicité pour une mission de sécurisation conjointe avec l’armée nationale afghane dans la vallée de Bédraou, au sud de la FOB de Tagab, considérée comme étant un lieu de passage pour les insurgés. Deux accrochages se sont d’ailleurs produits avec ces derniers, sans qu’il y ait eu de pertes côté français. Comme lors de l’opération Bloodhound, des fouilles et des recherches ont été effectuées. Elles ont permis de mettre la main sur des caisses de munitions, un engin explosif improvisé de 16 kg et surtout sur un important chef de l’insurrection. Parallélement, l’équipe des actions civilo-militaires du GTIA Kapisa et la Provincial Reconstruction Team (PRT) américaine ont mené des actions à destination de la population civile du secteur.

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