Mobilisation pour le Bâtiment aux Lions à Brest

Si l’on visite l’arsenal de Brest, on peut voir, vers la digue de Pontaniou, une longue construction de près d’une cinquantaine de mètres (58 exactement) orné de gargouilles en forme de têtes de lions, qui lui d’ailleurs ont donné son nom.

Imaginé par Jean-Bernard Tarbé de Vauxclairs puis construit en 1807 par Jean-Nicolas Trouille, le Bâtiment aux Lions vient d’être inscrit aux monuments historiques et son classement devrait normalement aboutir en 2010.

Cela ne sera évidemment pas sans conséquence pour l’arsenal de Brest car le moindre projet de travaux dans un rayon de 500 mètres de cet ancien entrepôt, dont le propriétaire est la Marine nationale, implique, selon la loi, la consultation d’un architecte des bâtiments de France.

Le souci qui concerne le Bâtiment aux Lions, décrit comme étant un « magnifique exemple d’architecture militaire », est qu’il a été construit dans une zone très humide. Et qui plus est, son toit n’est plus aussi étanche que par le passé.

En clair, il doit être rapidement rénové pour faire cesser les infiltrations d’eau qui menacent de le faire tomber en décrépitude. Et le nerf de la guerre étant toujours l’argent, il faut trouver 526.000 euros pour commencer les travaux de rénovation.

Pour trouver des fonds, mais surtout des compétences, 13 élèves en comptabilité-gestion du lycée de Brest Rive Droite se sont mobilisés en lançant un appel à des mécènes potentiels. Une vingtaine de sociétés auraient déjà manifesté leur intérêt pour cette enteprise.

Quant à l’avenir du Bâtiment aux Lions, il est question que la Marine nationale le mette à la disposition de la Ville de Brest, qui cherche un point de chute pour le Centre de recherche bretonne et celtique.

Photo : le Bâtiment aux Lions

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