Des militaires du GTIA Kapisa accrochés dans la vallée d’Alasaï
Les militaires français du Groupement tactique inter-armes (GTIA) Kapisa, dans l’est de l’Afghanistan, n’ont guère le temps de chômer. En mars, ils ont notamment mené à bien, en mars, l’opération « Dinner Out » au cours de laquelle un des leurs a été tué – le caporal-Chef Nicolas Belda du 27e BCA – et qui a permis l’installation durable de l’armée nationale afghane (ANA) dans la vallée d’Alasaï avec la construction de deux COP (Combat Outpost), suivi d’un troisième quelques semaines plus tard.
Le 28 avril, une compagnie du GTIA Kapisa et des policiers afghans ont découvert une importante cache d’armes située près du village de Landakhel, à quelques kilomètres seulement au sud de leur FOB (Forward Operating Base – base avancée) de Nijrab. Les militaires français ont ainsi saisi un lance-roquette RPG7, une mitrailleuse de 12,7 mm, des obus de mortier ainsi qu’un canon sans recul de 82 mm. Dans le même temps, les sapeurs du 2e Régiment Etranger de Génie (REG) ont neutralisé un engin explosif improvisé (EEI/IED) au bord d’une route, à proximité de la FOB de Tagab.
Enfin, le 6 mai dernier, à l’aube, lors de l’inspection d’un campement suspect dans la région de Darwali, une patrouille, composée par des soldats de l’armée nationale afghane et du GTIA Kapisa, a été prise sous le feu de plusieurs groupes d’insurgés, positionnés sur les hauteurs nord et est de la vallée d’Alasaï. Les militaires français et afghan ont immédiatement répliqué, notamment par des tirs de tireurs d’élite et la mise en oeuvre de canons de 20 mm et de mortiers. Deux avions A10 ainsi que deux hélicoptères Kiowa leur ont fourni un appui aérien.
Aucune perte n’a été déplorée du côté des forces de la coalition. En revanche, au moins 4 insurgés ont été tués et 3 autres blessés. Lors de la fouille du camp suspect, une autre cache d’armes a été mis au jour. Elle contenait notamment des roquettes de type RPG7 et diverses munitions.
