Fin des opérations militaires britanniques en Irak

Le 31 mars dernier, le drapeau de la 10e Division de montagne de l’US Army prenait la place de celui des Royal Marines sur la base de Bassorah, dans le sud de l’Irak. Cette prise d’armes mettait ainsi un terme à l’existence du quartier général britannique en charge de la division sud-est de la Force multinationale déployée depuis le printemps 2003 dans le pays.

Un mois plus tard, soit presque cinquante ans après le départ de l’armée britannique de la base d’Habbaniyah, à l’ouest de Badgda, en mai 1959, une cérémonie identique, toujours organisée à Bassorah, mais impliquant cette fois la 20e Brigade blindée, a marqué la fin de la participation de la Grande Bretagne aux opérations militaires en Irak.

« Ce jour marque la fin de notre mission de combat pour soutenir le gouvernement irakien mais cela ne signifie par la fin des relations entre la Grande-Bretagne et l’Irak » a précisé le général Tom Beckett, le commandant de la 20e Brigade blindée. « Nous sommes tristes de quitter nos amis irakiens, mais nons quittons ce pays avec le sentiment du devoir accompli. Nous partons la tête haute » a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui se clôt le chapitre de la mission de combats en Irak et s’ouvre un nouveau chapitre dans nos relations » a commenté, depuis Londres, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien, Nouri al-Maliki.

L’armée britannique a compté jusqu’à 46.000 hommes en Irak, notamment en mars et avril 2003, lors de l’invasion du pays par les troupes de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis. Cet effectif a baissé constamment depuis pour s’élever six ans plus tard à 4.100 militaires. Près de 179 soldats britanniques ont été tués au cours de cette période. Un chiffre à comparer avec celui des pertes américaines, supérieur à 4.000.

Selon un accord passé entre Bagdad et Londres, les derniers soldats britanniques devront quitter l’Irak avant la fin du mois de juillet prochain. Des marins de la Royal Navy devraient seulement y rester afin de former et d’entraîner leurs homologues irakiens.

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