Le canon électrique est sur les rails

L’institut de recherche militaire franco-allemand de Saint-Louis (ISL) fêtera le 22 juin prochain ses cinquante ans d’existence. Financée par les ministères français et allemand de la Défense, cette structure emploie 360 personnes (chercheurs, ingénieurs et ouvriers qualifiés) dans une quinzaine de laboratoires.

L’ISL travaille sur plusieurs axes de recherche, tels que les nanotechnologies, la chimie des explosifs, la physique des matériaux, la balistique, l’optronique ou encore l’aéromécanique. L’objectif de ce centre de recherche est bien évidemment de développer des applications militaires, comme par exemple la protection du combattant ou l’amélioration des armements.

C’est ainsi que l’ISL développe actuellement un canon d’un genre particulier puisqu’il est « électrique ». Encore à l’état expérimental, ce dernier serait capable d’envoyer un projectile à plus de 2.000 mètres à la seconde.

Pour tirer des obus, ce canon conçu par les chercheurs de l’ISL remplace la poudre habituellement utilisée par de l’électricité. Seulement, cela nécessite un ampérage très élevé ainsi que de nombreux condensateurs, ce qui limite la mobilité d’une telle arme.

Photo : (c) ISL

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