Retour dans la vallée d’Uzbeen

Près de huit mois après l’embuscade qui a coûté la vie à dix de leurs camarades, les militaires français sont de nouveau revenus dans la vallée d’Uzbeen, placée sous la reponsabilité du commandement de la Région Capitale (RC-C), dirigé par le général Michel Stollsteiner.

Au total, le 6 avril dernier et avec l’appui d’hélicoptères et des avions américains, près de 800 hommes appartenant au bataillon français (BATFRA) de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS/ISAF) ainsi qu’à l’armée nationale afghane, ont repris le contrôle de cette zone qui passait jusque là pour être le bastion des hommes du parti islamiste de Gubbuldin Hekmatyar. Bien que la présence possible d’un chef insurgé ait été signalée ainsi que celle d’environ 150 combattants  susceptibles de venir en renfort, aucune résistance n’a été opposée .

Cette opération a essentiellement consisté à construire un poste avancé sur le plateau d’Hosaïnkhel pour permettre à l’armée afghane de verrouiller l’un des accès empruntés par les insurgés venus du Pakistan afin de les empêcher de s’approcher de Kaboul via la vallée de la Kapisa. Parallèlement, des actions « CIMIC » (Civil-Military-Cooperation) ont été menées. Elles ont consisté à prendre contact avec les chefs de villages afin de déterminer les besoins de la population civile dans le secteur.

La mission s’est terminée le le 14 avril, c’est à dire à la fin de la construction du poste avancé, qui a nécessité d’importants travaux de terrassement et de fortification. Une opération similaire a été conduite en mars dernier dans la vallée d’Alasaï, avec cette fois des éléments du Groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa, composé principalement par les fantassins du 27e Bataillon de Chasseurs alpins.

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