Fin de l’exercice Perle de l’Ouest au Koweït

Depuis 1992, la France et le Koweït, tous deux liés par un accord de défense signé cette année là, organisent conjointement un exercice interarmées afin de développer une capacité opérationnelle commune à leurs forces respectives et d’améliorer l’interopérabilité de leurs systèmes de communication.

Les manoeuvres, qui ont eu lieu entre le 5 et le 15 avril, se sont déroulées en anglais et en cinq phases : une formation de base (Educational Process), un entraînement conjoint (Affiliation Training – AFT), impliquant l’ensemble des unités engagées, un exercice de PC (Command Post Exercise, CPX), pour tester les procédures et les réactions des personnels, manoeuvres conjointes (Field Training Exercice) et enfin, pour conclure, une démonstration finale (VIP day tactical Exhibition).

Cette dernière, réalisée en présence des autorités civiles et militaires, dont le chef d’état-major des Armées, le général Georgelin, a comporté deux volets. L’un a mis en avant les marines des deux pays et plus précisement leurs capacitiés en matière de guerre des mines et d’interception de bâtiments hostiles. Le second a mis l’accent sur les capacités aéroterrestres des unités françaises et koweïtiennes.

Pour ces manoeuvres, la France a mobilisé le bâtiment de soutien mobile Loire, des chasseurs de mines Verseau et Croix du Sud, deux unités de commandos de marine, 2 Mirage 2000C, 3 Mirage 2000D ainsi qu’un GTIA de 700 hommes équipé de blindés Sagaie, de VAB, de Mistral, d’un véhicule de décontamination NRBC et de canons de 155 TRF1.

Photo : Char Sagaie (c) EMA

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