Fusillade Carcassonne : L’enquête se poursuit

Suite à un réquisitoire supplétif du parquet de Montpellier, cinq officiers appartenant – ou ayant appartenu – au 3e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa) ont été entendus, la semaine passée, par le juge d’instruction en charge de l’enquête sur la fusillade de Carcassonne au cours de laquelle 17 personnes qui assistaient à une démonstration d’un Groupe de commandos parachutistes (GCP) avaient été blessées.

L’ancien chef de corps adjoint du régiment, le lieutenant-colonel Peyre, ainsi que quatre autres officiers ont donc été convoqués sous le régime juridique de témoin assisté qui autorise aux intéressés de prendre connaissance du dossier.

Pour l’instant, il a été établi que des dysfonctionnements dans la gestion des munitions au sein du 3e RPIMa était défaillant au moment des faits, les militaires ne restituant pas systématiquement les munitions non utilisées qu’ils avaient auparavant perçues pour mener des exercices.

Si des sanctions disciplinaires ont été prononcées par l’armée à l’encontre de l’ancien chef de corps, de son adjoint et de trois autres officiers du 3e RPIMa, seul le sergent auteur des tirs a été mis en examen pour « blessures involontaires » et a vu son contrat résilié.

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