Deux morts à la DGSE

Deux militaires du service action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, services de renseignement français) ont trouvé la mort, ce 30 mars à 15 hueres, lors d’un exercice commando consistant à manipuler des explosifs, sur le terrain d’entraînement militaire d’Opoul, près de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales.

Selon le parquet de Montpellier et la gendarmerie, les deux hommes servaient au Centre parachutiste d’instruction spécialisé (CPIS) de Perpignan, qui est l’un des centres d’entraînenement et de formation  de la DGSE, les deux autres étant le Centre parachutiste d’entraînement spécialié (CPES) de Cercotte, dans le Loiret et le Centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) de Quelern, dans le Finistère.

Selon le Midi-Libre, les deux militaires « participaient à un exercice de manipulation d’explosifs, qui avaient été placés sur un véhicule ». Ils n’auraient pas eu le temps de parcourir une distance de sécurité suffisante au moment de la déflagration qui les a tués. La brigade de gendarmerie de recherches de Rivesaltes est, pour le moment, en charge de l’enquête judiciaire.

Le président Sarkozy, qui s’associe « à la douleur des familles », a en effet demandé que « toute la lumière soit faite au plus vite » sur les circonstances de la mort des deux militaires.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a indiqué, par voie de communiqué, que « l’enquête de commandement et l’enquête judiciaire détermineront les circonstances exactes du décès » des deux hommes.

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