Morin défend le principe d’un second porte-avions

Le porte-avions Charles de Gaulle étant de nouveau immobilisé pour quelques semaines à plusieurs mois en raison d’une pièce mécanique défaillante et après avoir subi une IPER qui aura duré moins d’un an et demi, la question de construire un second bâtiment du même type a été posée à Hervé Morin, lors de l’émission politique dominicale d’Europe1 du 15 mars dernier.

« Dés lors que vous considérez que vous avez besoin de cet instrument de projection de puissance, cet instrument diplomatique que représente un porte-avions, cette capacité de bénéficier de la liberté des mers, la cohérence voudrait d’en construire un deuxième » a déclaré le ministre de la Défense. « La décision sera prise par le président de la République en 2012, quand nous aurons épuré toute une série de programmes dont nous avons absolument besoin » a-t-il ajouté.

« Je pense que la cohérence veut d’en avoir un second. Après il faut l’analyser dans une capacité militaire globale et que ça ne doit pas se faire au détriment des moyens dont nous avons absolument besoin » a encore précisé Hervé Morin.

Quant aux coûts que cela induirait pour les finances publiques, le ministre de la Défense a fait valoir que « l’effort militaire » est « l’assurance du pays ». « On ne peut pas avoir une politique étrangère crédible si vous ne vous appuyez pas sur une politique militaire crédible » a-t-il affirmé. « Vous ne pouvez pas à la fois revendiquer d’être une force, une puissance capable de parler et de participer au règlement des grands problèmes du monde et en même temps ne pas avoir une puissance militaire crédible » a-t-il également ajouté.

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