Le Rafale marque des points au Koweït

Lors de sa tournée dans les pays du Golfe, en février dernier, le président Sarkozy avait indiqué que des discussions allaient être ouvertes avec le Koweït au sujet d’une possible vente de 14 à 28 exemplaires de l’avion de combat multirôles Rafale de Dassault Aviation.

Le 13 mars, le vice-Premier ministre et ministre koweïtien de la Défense, cheikh Jaber Moubarak Al-Hamad Al-Sabah, a confirmé l’intérêt de son pays pour le Rafale après un nouvel entretien avec le président français à l’Elysée.

« Les Rafale sont des avions excellents mais la décision (de leur achat) appartiendra aux forces armées koweitiennes. Nous aimerions beaucoup les avoir au sein de nos forces armées », a-t-il ainsi déclaré lors d’un point presse. « Les équipements sont d’excellentes qualité, les techniciens koweïtiens sont revenus admiratifs » a-t-il ajouté en évoquant une visite d’une délégation de l’émirat à une base française où des matériels militaires lui ont été présentés.

Avec le Koweït, qui est par ailleurs déjà client du groupe Dassault après l’achat de Mirage F1, pourrait ainsi donc être un des clients du Rafale. Cet avion est également en lice dans d’autres appels d’offres mais avec des perspectives variées.

Ainsi, la Libye a indiqué être intéressée mais la commande se fait toujours attendre. Le contrat de 10,2 milliards de dollars pour remplacer les 126 Mig-21 indiens devraient revenir aux Américains, New Delhi et Washington étant liés par un accord de « partenariat stratégique ».

En revanche, le Rafale a de bonnes chances de s’imposer au Brésil, en Suisse et aux Emirats Arabes Unisn à la condition, pour ce dernier Etat, qu’une solution soit trouvée pour la reprise des 60 Mirage 2000-9 qui équipent actuellement ses forces aériennes.

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