Afghanistan : Un militaire français blessé dans un attentat

Un attentat suicide à la voiture piégée a visé, le 1er février au matin, un convoi militaire français alors que ce dernier se trouvait près d’un pont situé sur une route fréquemment utilisée par les troupes de l’Otan, en direction de la province de Maidan Wardak, qui a reçu depuis quelques mois l’apport de taliban venus d’autres régions de l’Afghanistan.

Selon le porte-parole du contingent français de l’ISAF (Force internationale d’assistance à la sécurité), le lieutenant-colonel Jérôme Salle, un militaire français a été « légèrement blessé » par la déflagration. « Son état ne nécessite pas d’hospitalisation » a t-il précisé. Deux civils afghans, un adulte et un enfant selon des témoins; ont été également atteints. L’état de leurs blessures est encore inconnu.

L’attaque de ce convoi de militaires français, chargés de former l’armée nationale afghane, a été revendiqué par Zabiullah Mujahed, un porte-paroles du mouvement taleb.

Par ailleurs, au moins 25 policiers d’une unité de réserve de la province de l’Oruzgan ont été tués, ce 2 février, par un terroriste qui avait réussi à s’infilter dans un centre d’entraînement de la police situé à Tirin Kot, dans le sud de l’Afghanistan.

Selon les premiers éléments de l’enquête révélés par le chef de la police d’Oruzgan, Juma Gul Himat, le kamikaze aurait revêtu un uniforme de policier afin de pénétrer dans le centre. Il semblerait donc qu’il ne fasse pas partie de l’unité victime de cette attaque, qui a été revendiquée, comme celle de la veille, par les taliban.

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