Les Transall en ont encore pour 3 ans de service… voire plus

Faute d’une éventuelle solution alternative pour les remplacer, le robuste avion de transport militaire Transall, en service depuis près de 40 ans au sein de l’armée de l’Air, pourrait bel et bien continuer à voler pour encore 3 ans, si ce n’est davantage.

En effet, EADS a annoncé que les premières livraisons de son successeur, l’A-400 M, développé par Airbus Military, ne seraient prévues « qu’environ trois après » le premier vol d’essai de l’appareil, qui n’a toujours pas eu lieu, bien qu’il avait été fixé pour septembre dernier.

Ce retard s’explique notamment par des problèmes liés à la propulsion de l’avion. Le logiciel qui doit permettre la régulation des hélices des moteurs TP400 de 11.000 chevaux, n’est pas encore au point. Par ailleurs, les essais du TP400 se font à partir d’un Hercules qui n’a pas la capacité de voler avec des moteurs poussés à pleine puissance.

Il reste que les clients d’Airbus Military, comme la France qui a commandé 50 A-400 M, n’en peuvent plus d’attendre un avion qu’ils espèrent, pour certains, depuis trop longtemps.

Le Royaume-Uni a d’ailleurs montré quelques signes d’impatience. « Nous ne pouvons accepter un retard de trois à quatre ans dans la livraison de ces appareils. Cela va générer des tensions inutiles et inacceptables pour nos équipements aériens et nous allons devoir, avec l’ensemble de nos pays partenaires, réfléchirs de manière très approfondie à la réponse à apporter aujourd’hui à ce problème », a déclaré John Hutton, le ministre britannique de la Défense.

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