Des soldats français une nouvelle fois attaqués en Kapisa

Une patrouille comprenant deux sections du bataillon français du GTIA Kapisa, d’une autre de l’armée nationale afghane et de policiers afghans a été accrochée par une dizaine d’insurgés, le 11 janvier, au cours d’une mission de reconnaissance dans la vallée d’Alasay.

Les militaires du 27e Bataillon de chasseurs alplins et leurs homologues afghans étaient en train d’inspecter des maisons suspectées d’abriter des caches d’armes dans les environs du village de Tatarkhel quand ils ont été attaqués par des hommes disposant d’armes légères et de roquettes.

Les chasseurs alpins ont alors riposté pour désengager la section afghane. Un insurgé a été tué lors des échanges de tirs et un soldat afghan, gravement atteint, est décédé plus tard des suites de ses blessures. Aucune perte n’est à déplorer dans les rangs français. Les fouilles de la patrouille n’ont cependant pas été vaines. Des armes, ainsi qu’un stock de munitions ont en effet été découverts dans une maison.

Le 7 janvier, une opération similaire conduite par une compagnie composée de soldats issus de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (27e Bataillon de chasseurs alpins, 4e Régiment de chasseurs, 2e Régiment étranger de génie, 93e Régiment d’artillerie de montagne) avait permis de mettre la main sur importante cache d’armes située dans une maison appartenant à un chef insurgé présumé, dans le district de Nijrab. Des roquettes PG7, des grenades, des obus de mortier, des composants servant à fabriquer des objets explosifs improvisés et 2000 munitions de petits calibre avaient été ainsi saisis.

Photo : (c) ECPAD

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