Un ver à l’assaut du Pentagone

Si l’on en croit les autorités américaines, les 17.000 réseaux informatiques du Pentagone sont quotidiennement la cible de plusieurs millions d’attaques et de tentatives d’intrusion. Le vol de données confidentielles ou encore le défi de pénétrer le système nerveux de la défense des Etats-Unis sont autant de raisons qui motivent les auteurs de telles attaques.

En novembre, c’est un virus qui a fini par infecter une partie des systèmes informatiques du Pentagone. Selon Silicon.fr, il s’agirait d’une variante du ver SillyFDC, appelée Agent.btz, qui serait en cause. Ce malware a la caractéristique de se propager via les supports amovibles, tels que les clé USB et les disques durs externes, ce qui lui permet de contaminer chaque machine à laquelle se connecte un périphérique de stockage qu’il a au préalable infecté.

« Nous sommes au courant de l’existence d’un virus mondial qui a fait l’objet d’alertes publiques. Nous avons constaté cela sur nos réseaux et nous avons pris des mesures pour y remédier », a déclaré Brian Whitman, un porte-parole du Pentagone, au moment où l’infection a été découverte.

D’après la presse spécialisée, les mesures en question ont consisté à interdire l’usage des supports amovibles de stockage, tant qu’ils n’ont pas été vérifiés et déclarés aptes pour le service.

Le plus souvent, les vers se propagent non seulement par email – d’où la raison de ne pas ouvrir les pièces jointes inconnues – mais aussi via des sites Internet. Un des derniers recensés s’appelle Boface.G. Ce dernier s’attaque surtout aux réseaux sociaux, tels que MySpace et Facebook en posant sur le profil d’un abonné un lien vers une fausse vidéo YouTube ou en envoyant des messages privés aux contacts des utilisateurs infectés.

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