Un officier de la Légion étrangère mis en examen

Suite à la mort d’un légionnaire du 2e Régiment Etranger Parachutiste (REP) au cours d’un entraînement à Djibouti, le 5 mai dernier, un officier a été mis en examen pour « actes de torture et de barbarie ayant entraîner la mort sans intention de la donner » et a été placé en détention.

Une information judiciaire, instruite par le tribunal aux armées de Paris, avait été ouverte le 19 novembre par le parquet. L’officier concerné est un jeune lieutenant issu de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, responsable des trois autres légionnaires qui avaient été auparavant radiés de l’armée dans le cadre de cette affaire pour « actes de violence. » Il leur avait été reproché d’avoir infliger des coups pour forcer leur camarade à courir alors qu’il était visiblement victime d’une défaillance physique.

L’avocat du jeune lieutenant, Me Pierre-Olivier Lambert, compte faire appel de la mise en examen de son client et de son placement en détention, qu’il a qualifié de « décision ignoble qui constitue une sorte de pré-jugement et met à mal la présomption d’innocence », estimant par ailleurs que l’officier avait été « lâché » par sa hiérarchie.

Le 18 novembre, le porte-parole de l’armée de Terre, le lieutenant-colonel Le Testu avait estimé que les personnels impliqués dans cette affaire avaient eu « un comportement contraire aux valeurs (…) de la Légion étrangère. »

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