Etats-Unis : les forces spéciales et le renseignement ne manquent pas de moyens

A la fin de l’année fiscale 2008, qui s’est terminée à la fin du mois de septembre, les agences de renseignement américaines ont dépensé un budget de 47,5 milliards de dollars, ce qui représente 10,8% de plus par rapport au précédent exercice.

L’essentiel de cette somme a servi à financer, outre les frais de fonctionnement, divers programmes, comme par exemple ceux concernant les interceptions de communications et les satellites de reconnaissance. Cette enveloppe ne concerne toutefois pas le renseignement militaire.

Cette année aura été marquée par la décision du président Bush, prise l’été dernier, de restructurer les services de renseignements et de donner de nouvelles directives visant à renforcer l’autorité du Directeur du renseignement national (DNI), poste actuellement occupé par l’amiral Mike McConnell, un ancien patron de la National Security Agency (NSA).

Cette réforme doit permettre de mieux coordonner le travail des 16 agences de renseignement américaines en conférant au DNI une plus large latitude, notamment au niveau de l’exploitation des informations recueillies et des priorités à fixer, ce qui implique un contrôle plus étendu des dépenses. Autre nouveauté apportée : la possibilité au DNI de prendre contact avec les services de renseignement étrangers, ce qui revenait, traditionnellement, à la CIA.

Par ailleurs, le Pentagone envisage quant à lui de renforcer les effectifs des forces spéciales (Navy SEALs, bérets verts, etc…) en les portant au nombre de 65.000 au cours des prochaines années.

« Au début de la prochaine décennie, nos forces spéciales seront probablement deux fois plus importantes que ce qu’elles étaient au début de cette décennie », a déclaré le secrétaire-adjoint à la Défense chargé des opérations spéciales à l’étranger, Michael Vickers, le 25 octobre dernier.

Cette augmentation des effectifs des forces spéciales américaines doit ainsi permettre une participation accrue à la lutte contre le terrorisme, et notamment contre l’organisation Al-Qaïda et ses alliés.

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