Les cigognes aux Emirats Arabes Unis

Liés depuis 1995 par un accord de défense, la France et les Emirats arabes unis ont décidé de pousser plus loin encore leur coopération en la matière lors de la visite du président Sarkozy, le 15 janvier dernier, à Abou Dhabi. Ainsi, à cette occasion, un memorandum avait été signé par le ministre de la Défense, Hervé Morin, et les autorités émiraties pour une implantation militaire permanente française sur leur territoire.

Concrètement, cette présence française dans le Golfe persique doit se traduire par une base navale de soutien, un groupement de l’armée de Terre et une base aérienne. Cette dernière a été créée le 1er septembre 2008 sous le nom de BA 104, à Al-Dhafra.

Pour y assurer un déploiement permanent dans la région, l’armée de l’Air a donc envoyé aux Emirats trois Mirage 2000-5 de la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » de Dijon. Les appareils ont fait une escale à Istres avant de rejoindre, après un vol d’une durée de 7 heures, leur nouvelle affectation. Un C-135 FR du groupê de ravitaillement en vol 93 « Bretagne » les a accompagnés.

La mission des Mirage 2000-5 sera la même que celle assurée en France, à savoir la défense aérienne. Avec l’objectif d’améliorer l’interopérabilité, des exercices conjoints seront également menés avec des Mirage 2000-9 appartenant aux forces aériennes émiraties.

En plus de manoeuvres conjointes entre les deux pays, la dernière en date étant Gulf Shield, les Emirats arabes unis sont de bons clients pour l’industrie de défense française. Abu Dhabi envisage en effet d’acquérir une soixantaine d’avions Rafale.

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