Géorgie : Toujours pas de preuve d’un retrait russe

Bien que la Russie ait annoncé un retrait de ses troupes de Géorgie dès lundi, aucun mouvement n’a été constaté. Pire encore : Tbilissi a même accusé l’armée russe d’avoir miné des ponts à l’ouest et au centre du pays et d’avoir détruit des installations sur la base militare de Senaki. Pour Tbilissi, les Russes « violent gravement les conditions de l’accord de paix. »

Effectivement, au moins 4 explosions ont été entendues à Senaki, ce qui corroborerait les accusations géorgiennes. A Igoëti, une ville située à une trentaine de kilomètres de Tbilissi, un barrage de la police géorgienne a été forcé par des blindés russes.

Selon Tbilissi, des troupes russes auraient pris position à Khachouri, dans le centre du pays pendant que d’autres en ont fait de même à Borjomi. Les militaires russes n’ont pas encore quitté Gori alors que Moscou s’était engagé à leur ordonner de se replier samedi matin.

Si les forces russes ne se préparent pas quitter effectivement le territoire géorgien, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré que le France, qui préside actuellement l’Union européenne, serait « amenée dans les jours qui viennent à convoquer d’urgence une réunion du Conseil européen », conformément à ce qu’avait indiqué le président Sarkozy dans l’édition du Figaro du 18 août.

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