L’Isaf appelle les autorités afghanes à lutter contre le trafic d’opium

En juillet 2007, un rapport de la Commission de la Défense de la Chambre des commune britannique relevait que la culture du pavot représentait déjà près de 30% de l’économie afghane. En 2006, l’Afghanistan fournissait 92% de la production d’opium.

D’après l’Agence des Nations unies sur la drogue et le crime (UNODC), ce sont près de 8.200 tonnes de pavot qui ont été récoltées sur une superficie de 193.000 hectares, principalement situés dans le sud-est du pays. Bien évidemment, les recettes obtenues par ce trafic alimentent surtout les caisses des combattants islamistes qui peuvent ainsi s’acheter des armes et recruter de nouveaux adhérents.

La situation n’a guère changé depuis le début de cette année et le commerce de l’opium se serait même davantage développé.

Afin de couper les sources de revenus de l’insurrection islamiste, le général américain Dan McNeill, le commandant de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (FIAS / ISAF) a lancé un appel aux autorités afghanes pour qu’elles se sentent plus impliquées qu’il ne l’est dans la lutte contre le trafic et la culture de pavot.

« Le gouvernement afghan doit avoir le courage de dire qu’il ne tolère plus que la majeure partie de l’Afghanistan s’adonne au trafic illégal de narcotiques », a-t-il ainsi estimé le 30 mai dernier.

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