Algérie : un ancien émir du GSPC/AQMI serait sur le point de se rendre

L’ancien « émir » de la région Sahara-Sahel du-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui appelé « Al-Qaïda au Maghreb islamique », Mokhtar Belmokhtar, serait sur le point de se rendre aux autorités algériennes, selon son avocat, Me Laroui Lahcène, dont les propos ont été rapportés par le quotidien algérien Echourouk.

Belmokhtar, alias « Belaouer » (le borgne), accompagné d’une quinzaine de fidèles, serait actuellement dans le sud algérien où il négocierait sa reddition avec des envoyés du gouvernement. En mars dernier, il a été condamné à mort par contumace pour le meurtre, en février 2006, de treize douaniers par le tribunal de Ghardaïa, la ville où il est d’ailleurs né en 1972.

Ancien djihadiste en Afghanistan, Belmokhtar a pourtant refusé l’allégeance du GSPC à Al Qäida en septembre 2006. Pour cette raison, le chef de l’AQMI, Abdelamalek Droukdal, a donné l’ordre de l’exécuter. Il a été remplacé par un certain Yahyia Abou Ammar à la tête de la zone Sahara-Sahel. C’est ce dernier qui serait le commanditaire de l’enlèvement de deux touristes autrichiens en mars et pour lesquels il demande un rançon de 5 millions d’euros et la libération de prisonniers islamistes détenus en Algérie et en Tunisie pour les libérer.

Condamné par la justice et menacé par ses anciens amis, Belmokhtar n’a plus d’autres solutions que de négocier sa reddition auprès du gouvernement algérien afin de pouvoir bénéficier d’une grâce prévue par la charte sur la réconciliation nationale.

Voir : Fiche de Belmokhtar sur le site d’Interpol

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