Le chef des FARC souhaite une offensive générale en 2008

Manuel Marulanda, le vieux chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a appelé ses hommes à « commencer à préparer les conditions d’une offensive générale » contre le gouvernement colombien. Le communiqué du chef marxiste, daté du 24 décembre, a été publié par l’Agence bolivarienne de presse le 3 janvier.

Marulanda veut « profiter de la crise générale que traverse le gouvernement et de la fatigue de certaines unités militaires » et estime nécessaire que « des actions armées sur les routes, dans les hameaux, les centres urbains, les villages et les caserne sans laisser de trêve à l’ennemi » soient entreprises.

Le guerillo n’a pas fait d’allusion à la libération promise de ses trois prisonniers qui auraient dû être remis au président vénézuelien Hugo Chavez. En revanche, il a réitéré la demande des FARC concernant la démilitarisation des municipalités de Florida et Pradera, sans le sud de la Colombie.

La guerilla marxiste en fait une condition préliminaire pour l’échange d’une quarantaine d’otages contre 500 de ses hommes détenus par les autorités colombiennes. « Si le président Uribe avait fait procéder à un retrait militaire à Florida et Pradera, le problème aurait été réglé depuis des années. Et ainsi, personne n’aurait perdu, tout le monde aurait gagné. » a-t-il déclaré.

Jusqu’à présent, le président colombien Alvaro Uribe s’est toujours opposé à cette revendication, estimant que les FARC profiterait de la démilitarisation de la zone concernée pour étendre ses positions.

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